Le pont de Lartigue restauré.
Depuis les années 2000 et suite aux alertes lancées par les riverains et associations, la Communauté de Communes de la Ténarèze souhaitait lancer la restauration du pont et la valorisation des abords. Jusqu’en 2012, le manque de cofinancements engagés pour cette opération n’avait pas permis sa réalisation. Puis le regain d’intérêt pour les chemins de Saint-Jacques de Compostelle a encouragé différents acteurs à s’inquiéter de l’état sanitaire du pont.
Ainsi, la Communauté de Communes de la Ténarèze a pu porter la restauration du pont de Lartigue et la valorisation des abords, et préserver ainsi un élément emblématique du patrimoine local et une importante ressource touristique. Situé sur les chemins de Saint-Jacques, ce pont est systématiquement emprunté par les randonneurs et pèlerins, soit au moins 27 000 personnes par an.
Montant total de l’opération :
282 566 € HT financé à 80% par l’Europe au travers du programme Leader, l’Etat, le Conseil Régional et le Conseil Départemental.
La maîtrise d’œuvre était assurée par l’Agence Thouin en groupement avec Hélène Sirieys, paysagiste. Les travaux ont été assurés par SGRP Sourbès, Travaux Publics de Gascogne, Antoine Espaces verts et Anagram.
Le pont de Lartigue est inscrit au titre des Sites de la loi du 2 mai 1930 depuis 1943 et sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au titre du bien "Chemins de Saint-Jacques de Compostelle" depuis 1998. Depuis 2017, il est inscrit sur la Liste des Monuments Historiques.
Aujourd’hui, le site restauré invite le pèlerin ou le promeneur à apprécier l’ambiance tranquille du lieu. Les panneaux d’information balaient différents thèmes : l’inscription UNESCO, le paysage, l’architecture. Le lecteur curieux sera interpellé par les essais sur le thème de « la marche », le gourmand choisira de traverser la passerelle pour poser son panier de pique-nique au fond de la prairie...
Sur les conseils de l’ADASEA et de l’Agence de l’eau, la Communauté de communes de la Ténarèze gère le site de manière écologique. Les prairies sont donc traitées comme des prairies naturelles : fauchées deux fois par an.
Essai de reconstitution de l’histoire du site
Télécharger l'essai de reconstitution de l’histoire du siteLe pont de Lartigue avant restauration
Le pont de Lartigue après restauration
Installation "chemins d'art en Armagnac 2018". Benoit Billotte.
Ce projet a été cofinancé par le Fonds Européen Agricole de Développement Rural